Un combat féministe:
andrea Ghez naît en 1695 à New-york, d'une mère directrice d'une galerie d'art comtemporain, et d'un père professeur d'économie, qui va l'initier très tôt a la curiosité pour les sciences. Elle est élvée a Chicago, elle veut d'abord devenir danseuse avant qu'elle ne soit fascinér l'alunissage de Neil Armstrong au cours de la mission Appolo en 1969, et d'aspirer ainsi à devenir la première femme astronaute. C'est donc ici qu'elle veut commencer une carrière stellaire, fortement soutenue par sa mère. Au lycée, elle est excellente en maths ainsi que dans les sciences. Andrea Ghez a d'abord étudié les mathématiques, puis s'est finalement orientée vers la physique pour laquelle elle va être passionner, suite a ça elle obtiendra son diplôme de physique dans l'institu de technologie de Massachussetes, avant de passer son doctora en 1992.
la grande decouverte de Andrea Ghez.
Andrea Ghez, c’est un parcours brillant, mais aussi une découverte scientifique majeure. D’ailleurs, cette dernière va se présenter très tôt dans sa carrière , en étant couronnée par la découverte d'une « preuve inébranlable » de l'existence du trou noir supermassif nommé Sagittarius A* au centre de notre galaxie, en 1998. Et c’est ainsi que son travail l'amène à requestionner la théorie sur la relativité générale, poussée à ses limites par ces objets de l'extrême. Elle a d’ailleurs commenté : «À un moment donné , nous devrons aller par-delà la théorie d'Einstein pour passer à une théorie de la gravité plus complète qui explique ce qu'est un trou noir». Ainsi , l'équipe de Ghez s'est rendue au Mauna Kea une demi-douzaine de fois par an pour capturer de nouvelles images. Dès lors, en comparant des images prises à des mois voire des années d'intervalle , l'équipe a pu créer des «films» accélérés des mouvements des étoiles. La nouvelle technique a révélé quelque chose d'étonnant : les étoiles tournent en fait à une vitesse fulgurante autour d'un objet incroyablement dense. C'est ainsi la meilleure preuve à ce jour de l’existence d’un trou noir supermassif. L’idée était en fait de mesurer les étoiles au plus près du centre pour montrer qu'il y a beaucoup de masse dans un petit volume , ce qui constitue une découverte énorme pour le savoir astronomique. Cette avancée scientifique , et sociétale , a bien eu un réel impact sur les conditions d’observation de notre galaxie , et de ses composantes, déjà avec une résolution plus grande grâce à Andrea Ghez, et bien sûr avec une meilleure connaissance du centre jusque là méconnu de la Voie Lactée , qui va permettre de mieux comprendre et de mieux observer les astres environnantes, voire peut-être de trouver de nouvelles étoiles ou autres objets de l’espace.
la science a un problème avec les femmes ?
Durant son parcours universitaire , Ghez a travaillé sous la direction des éminents astronomes Gerry Neugebauer et Anneila Sargent. Eux et d'autres mentors l'ont aidée à se frayer un chemin dans un domaine dominé par les hommes. Elle raconte à ce propos : «Quand j'étais étudiante , il y avait très peu de femmes professeures. Il était alors difficile de m'imaginer dans ce rôle. J'avais l'impression d'être sur le mauvais terrain de jeu, mais mes conseillers ont fait la différence», avant d’ajouter : «C'est la décision la plus importante que vous puissiez prendre que de choisir d'excellents mentors capables de soutenir votre développement professionnel .» La situation d’il y a quelques décennies n’a donc pas beaucoup évolué , étant donné qu’à l’heure d’aujourd’hui , bien que 65 femmes aient déjà été dans l'espace , seulement 3 avaient reçu le prix Nobel de physique jusqu’à peu. Andrea Ghez est la quatrième , marchant dans les pas de Marie Curie (pour son travail sur la radioactivité), de Maria Goeppert-Mayer (pour ses recherches sur le modèle en couches du noyau atomique) et de Donna Strickland (pour ses avancées dans la technique d'amplification des impulsions laser). Bien que ces femmes aient systématiquement été récompensées aux côtés de lauréats masculins, elles ne représentent à elles quatre que 1,85 maigre pourcent de l'ensemble des scientifiques récompensés par ce prix. Et ce faible pourcentage est loin d’être le seul en matière de disparités hommes / femmes, comme vous pouvez le constater avec ces chiffres
interview de Andrea Ghez:
En effet il est plus compliqué d’être une femme et vouloir atteindre de hauts postes dans le domaine scientifique de nos jours, la difficulté n’est plus d’y entrer mais plutôt de dépasser le plafond de verre auxquels se heurtent les femmes et les minorités.