Portraits de Femmes en Sciences

Sa biographie:

Laura Bassi en 1776
Laura Bassi en 1776
photo de laura qui tient une loupe
Laura Bassi, sa biographie:

Premièrement Laura Bassi est née le 29 octobre 1711 à Bologne en Italie. fille unique, elle mène une enfance heureuse en compagnie de ses parents, Guiseppe Bassi et Maria Gaetana Agnesi. A la fin du lycée elle se passionne pour les nombres et rêve d'y faire carrière. Elle ira à l'académie du pape benoît XIV "Benedettini". En, 1732 Laura Bassi soutient sa thèse et devient doctoresse en philosophie puis continuera à enseigner la physique et devient la première femme à enseigner à l'université du monde.


universite de bologne AN/FSQ-7
L'universite de bologne aujourd'hui
universite de bologne avant
L'universitré de Bologne au XVIIIème siècle
Pape benoit XIV
Portrait du Pape Benoît XIV

Laura Bassi, une élève brillante:

Dès l’enfance, Laura apprend notamment le français et le latin, et se distingue par sa vive intelligence. Devant la prédisposition de l’enfant pour les études, son père décide la confier à Gaetano Tacconi, qui enseigne la médecine à l’université de Bologne, déjà vieille de sept siècles. Laura apprend à ses côtés pendant sept ans ; ils finiront par s’éloigner lorsque la jeune femme marquera son intérêt pour les théories de Newton. Elle poursuit également son apprentissage en langues, en histoire naturelle, en géométrie, en philosophie et en arithmétique auprès de l’un de ses cousins, Lorenzo Stegani. Au cours de ses études, elle se fait remarquer pour son acuité intellectuelle, non seulement par les professeurs et étudiants et l’université, mais également par le cardinal Prospero Lambertini, qui deviendra pape en 1740 sous le nom de Benoît XIV, et qui, féru de sciences, suit ses progrès avec un grand intérêt.

En 1732, Laura Bassi soutient sa thèse et devient doctoresse en philosophie ; elle est également nommée lectrice en physique et mathématiques, qu’elle enseigne avec l’anatomie. Si les femmes sont alors très minoritaires à l’université, les universités italiennes – et particulièrement celle de Bologne – sont nettement plus ouvertes que leurs homologues françaises à la même époque : au XIIIe siècle, Bettisia Gozzadini, considérée comme la première femme nommée professeure dans une université, y enseigne ainsi le droit ; Alessandra Giliani y fait ses études de médecine au XIVe siècle ; à partir de 1390 enfin, Dorotea Bucca y occupe, et ce pendant quarante ans, une chaire de médecine et de philosophie. Laura est non seulement admise à l’université, mais elle y bénéficie de soutien et d’honneurs. Ses cours sont renommés et attirent des élèves venus de toute l’Europe ; elle enseigne notamment au physicien Alessandro Volta. Au-delà de ses enseignements, sa réputation traverse les frontières. La mathématicienne Emilie du Châtelet, traductrice de Newton, lui voue ainsi une grande admiration, tout comme Voltaire avec qui elle correspond. Laura se marie en 1738 avec Giuseppe Veratti, qui enseigne la physique et la médecine à l’université de Bologne. Les sources ne s’accordent pas sur le nombre d’enfants qu’ils auront, six, ou douze dont cinq seulement atteindront l’âge adulte, mais sa nouvelle vie familiale n’empêche Laura de poursuivre ni ses recherches ni ses enseignements.

Laura Bassi a jouer un gand rôle dans la popularisation des idées Newtoniennes en Italie. Parmi ses 28 articles déposés à l’Académie des sciences de Bologne, treize traitent de physique, onze d’hydraulique, deux de mathématiques, deux de mécanique et un de chimie.

Dans les années 1760, Bassi commença à réaliser des expériences avec Veratti sur d'éventuelles applications médicales de l'électricité , mais elle ne publia aucun article sur le sujet. Elle a été nommée à la chaire de physique expérimentale à laUniversité de Bologne en 1776, avec Veratti nommée comme assistante. Bassi est ainsi devenue la première femme nommée à une chaire de physique dans une université.

Un combat féministe:
Portrait d'Emilie du châtelet

Laura Bassi et Emilie du Châtelet furent contemporaines. Elles ont toutes deux acquis, grâce aux meilleurs précepteurs, une vaste culture. Mais, tandis qu’Emilie a dû se battre pour se faire accepter en tant que femme de science, Laura a quant à elle bénéficié des encouragements et des honneurs que la société italienne, hiérarchie catholique comprise, réservait à ses filles les plus brillantes.


Presentation de Laura Bassi:

La notion de plafond de verre selon l'ESCE (International Business School):


En effet il est plus compliqué d’être une femme et vouloir atteindre de hauts postes dans le domaine scientifique de nos jours, la difficulté n’est plus d’y entrer mais plutôt de dépasser le plafond de verre auxquels se heurtent les femmes et les minorités. Elle a dû affronter les critiques des personnes qui ne comprenaient pas qu'une mère puisse poursuivre une carrière en parallèle. Et malgré les réalisations et les innovations de Margaret, la proportion de femmes dans ce domaine reste faible, mais notons que la société et le plafond verre ont un rôle important dans ce fait.